Chaque enfant a des caractéristiques qui lui sont propres : quel est son âge, son sexe, son tempérament ? Quelles sont ses ressources, ses capacités langagières ou intellectuelles ?

En regard de cela, l’environnement dans lequel évolue l’enfant est lui aussi caractérisable. Nous pourrions par exemple chercher à décrire le milieu de vie de l’enfant mais aussi son école, les personnes qu’il côtoie, les rythmes, etc…

Questionner l’accordage de l’enfant à son environnement, c’est réfléchir à la façon dont les caractéristiques propres à l’enfant interagissent avec celles de son environnement.

On parle d’accordage quand l’un n’entraîne pas sur l’autre des conséquences négatives.

Il est important de relever ce qui, dans l’environnement de l’enfant, vient renforcer négativement son comportement.

Par exemple, un rythme de vie très soutenu, avec des activités multiples :  chez de nombreux enfants, ça convient très bien.

Pour  d’autres ça provoque beaucoup de fatigue et d’irritabilité.

Autre exemple, devoir passer plus d’une heure dans le bus avant d’arriver à l’école, pour un enfant particulièrement agité.

Très souvent, les éléments qui ne s’accordent pas à l’enfant sont des habitudes de longue date de la famille ou de l’école : on ne pense pas toujours à quel point ils peuvent impacter le comportement de l’enfant.

Parmi ceux-ci, certains sont renégociables, modifiables, d’autres moins. En prendre conscience permet de chercher à limiter leurs effets sur l’enfant et son comportement.